Le 12 Décembre 2020, nous publiions un article intitulé L'internement psychiatrique comme moyen de contrôle des opposants au régime dans laquelle était reproduite et sourcée l'information que le Pr Fourtillan avait été interné en hôpital psychiatrique. L'information était principalement issue du quotidien Le Midi Libre.

Le 18 Décembre 2020, le quotidien Le Monde publiait un titre Le professeur Fourtillan, l'un des témoins du documentaire complotiste " Hold-up ", quitte l'hôpital psychiatrique. La nouvelle se lit aussi dans Le Midi Libre du 17 Décembre 2020 sous le titre : "Gard : le Pr Fourtillan, l'un des intervenants de "Hold Up", est libre et a quitté l'hôpital psychiatrique".

Selon ce qui est disponible aujourd'hui comme informations, nous savons que :

1. Le Pr Fourtillan, spécialiste de pharmacologie, est poursuivi en justice pour avoir participé à l'organisation d'un essai clinique, qualifié par la justice d'illégal, et concernant un nouveau médicament pour traiter les maladies neurodégénératives caractéristiques du grand âge ;
2. Une juge d'instruction du Parquet de Paris l'a convoqué pour une audition à laquelle il a refusé de se rendre ;
3. Sur commission rogatoire de la juge de Paris, la police l'a arrêté sur son lieu de villégiature dans le Gard et il a été placé en détention provisoire dans le but d'être présenté à la juge de Paris ;
4. Lors de sa mise en détention, il a été examiné par un psychiatre qui l'a fait placer d'office en asile psychiatrique, donc contre son gré ;
5. Quatre jours plus tard, le juge de la détention et des libertés de Nîmes est venu le voir dans son lieu de détention et a ordonné sa remise en liberté.

On notera que les deux sources de l'information concernant sa libération de l'asile psychiatrique font, dans le titre de leurs articles, le même amalgame entre son placement en asile psychiatrique et sa participation de trois minutes dans le documentaire Holdup qui en dure 240. Il s'agit évidemement de la part des journalistes de ces deux organes de presse d'une malveillance choisie dont il est inutile d'en dire plus.

On notera qu'une forte mobilisation de soutien au Pr Fourtillan aurait pu jouer un rôle favorable dans sa mise en liberté.

On notera enfin que l'avocat qui semble avoir été choisi par Fourtillan pour le défendre dans l'affaire judiciaire concernant l'essai clinique, aurait fait des déclarations indiquant une étrange divergence d'opinions entre l'avocat et son client. On s'interroge sur le contrat qui peut encore les unir. Le choix d'un avocat dans une affaire sensible est toujours extrêmement délicat. Il m'est impossible de donner une source à cette information.